mercredi 10 février 2010

Melbourne Jour 3 (partie 2/2)

Après la visite du musée, nous sommes allé dans le quartier de Fitzroy à L'Est du musée.
C'est un quartier privilégié par les artistes. On y trouve donc plein de galeries (ou de choses qui y ressemblent puisqu'on a failli rentrer dans une agence immobilière croyant qu'il s'agissait d'une galerie), des boutiques de fringues vintage, d'objets vintages, ...
Le quartier est asses sympa mais on a quand même vite fait le tour quand on a pas l'intention de dépenser tout son argent.



















Après cette ballade, nous sommes retourné à notre auberge pour nous préparer pour le repas du soir qui se passait dans un très vieux tram de la ville (en mouvement) et là... c'est le début de la course infernale !
Pour comprendre l'histoire, il faut savoir que ce repas n'est pas donné et qu'il faut réservé en avance. On n'avait donc vraiment pas envie de le rater.

Pour nous rendre au départ de ce tram, il fallait que l'on prenne 2 tram avec un changement en centre ville. A priori, en 30 minutes l'histoire était pliée (on est partie 45 minutes en avance).
En sortant de l'auberge, on voit 2 trams l'un derrière l'autre partir juste devant nous sans que l'on puisse les rattrapé... déjà ça commence bien !
Ensuite nous avons attendu le tram suivant. Normalement, il y a un tram toutes les 6 minutes. Mais là bien sûr, après 15 minutes d'attente, il n'était toujours pas arrivé.
5 minutes plus tard, le voilà qui arrive ainsi qu'un taxi (rares dans le quartiers). Et là, grosse hésitation... tram... taxi... tram ! Sachant qu'il fallait au moins une demi heure avec le tram, nous avons décidé de prendre le taxi quitte à payé (encore).
Nous voilà donc dans le taxi. Au début tout va bien, pas de bouchon mais après quelques minutes, nous voilà dans le traffic, pas moyen d'avancer. Après 5 minutes sans avancer, le chauffeur nous dit qu'il vaudrait mieux reprendre un tram pour finir le trajet.
A ce moment il nous reste moins de 10 minutes pour arriver au tram-restaurant.
Nous nous précipitons donc sur le tram qui s'apprête à partir juste à côté du taxi.
Dans la précipitation pour payer le chauffeur et sortir de la voiture, Elo perd quelques dollars et la batteries de son portable dans le taxi (heureusement que le téléphone était sur la fin).
Après 1 ou 2 minutes dans le tram, je me rend compte qu'il y a plusieurs ligne sur cette route. Je demande donc au conducteur le numéro de ligne sur lequel nous sommes et bien sûr, c'est celui qui tourne 500 mètres avant le tram-restaurant alors que les autres allait jusqu'au bout.
On descend donc du tram pour la dernière ligne droite en course à pied au milieu du traffic avec des tongs (et un petit hématome au pied pour Elo).
Arrivé au bout de la longue ligne droite, plus qu'un passage piéton à traverser pour arriver au tram restaurant que je vois à 50 mètres. Mais là bien sûr, le tram part sous nos yeux dans l'impossibilité de l'arrêté...
Dans un dernier espoir, Elo fait un grand signe au conducteur pour lui dire de s'arrêter et là le chauffeur répond par un autre signe qui ressemblait à "je reviens".
Et en effet, il est revenu 2 minutes plus tard, le temps de faire un demi tour (prévu dans le parcours) un peu plus loin.
Nous montons donc enfin dans le tram-restaurant (par la porte du chauffeur quand même...) en sueur et essoufflé.













Et c'est là que commence notre repas chronométré (1h30 pour prendre l'apéro, le plat principal, le dessert, un café et le digestif).

Le repas était vraiment très agréable. Le tram se ballade dans plusieurs quartier de la ville, va jusqu'à la plage et reviens à son point de départ. Le tout à une vitesse tout à fait raisonnable qui permet de manger sans problème.
L'ambiance est tout à fait particulière puisqu'il s'agit d'un vieux tram de l'époque coloniale australienne avec la déco de l'époque. On se sent un peu comme dans l'Orient Express (même si je n'y suit jamais allé mais j'imagine que ça ressemble un peu à ça).
Le repas quand à lui n'était pas extraordinaire mais quand on voit la taille de la cuisine, on a du mal à imaginé qu'ils puissent faire de la grande cuisine.

Bref, c'était un très bon moment malgré la course pour y parvenir. Au moins ça fait une histoire à raconter.

Santé à tout le monde...













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